Gabriel Attal lâché par le lobby LGBT

 

C’était une « nomination historique ». Succédant à Élisabeth Borne à la tête du gouvernement, le plus jeune Premier ministre de la Ve République, Gabriel Attal, devenait aussi le premier ouvertement homosexuel. « L’Histoire retiendra que la première fois qu’un Premier ministre ouvertement gay a été nommé, c’était en 2024, et c’était Gabriel Attal », déclara pompeusement Thomas Vampouille, directeur de la rédaction du magazine Têtu. Pour ce dernier comme pour beaucoup de militants LGBT, ce 9 janvier était un jour à marquer d’une pierre rose, « une bonne nouvelle en soi », « un fait politique majeur », le dépassement d’un « plafond de verre historique ». La fierté homosexuelle était pareillement de mise du côté de SOS Homophobie, du RAVAD (Réseau d'assistance aux victimes d'agressions et de discriminations) ou encore de Frédéric Martel, l’auteur du sulfureux Sodoma, qui se félicita carrément d’une « victoire symbolique pour la cause LGB ». Le champagne était sur le point d’être débouché.

 Un Premier ministre, on le lèche, on le lâche, on le lynche

Mais deux jours plus tard, la fête était déjà finie. Les sourires avaient disparu des visages, les drapeaux arc-en-ciel avaient été remisés au placard. L’égérie LGBT venait de dévoiler son gouvernement et les militants s’estimaient trahis. « On avait jamais eu, depuis la fin de Nicolas Sarkozy, un gouvernement avec autant de membres de la Manif pour tous », se lamenta le directeur de la rédaction de Têtu« La composition du Gouvernement annoncée est une douche froide pour les droits des personnes LGBTI »renchérit SOS Homophobie, qui se fendit même d’une tribune indignée dans Libération. Encore plus en colère, Le Coin des LGBT dénonça la présence de « 6 ministres homophobes » au sein du gouvernement Attal, pointant nommément Aurore Bergé (coupable de s’être exprimée contre le mariage pour tous) et Rachida Dati (coupable de s’être opposée à la PMA).

Pour mieux salir le nouveau Premier ministre, Mediapart ressortit de derrière les fagots une vieille affaire d’homophobie supposée au collège Stanislas. « Depuis août, Gabriel Attal refuse de rendre publique l’enquête administrative visant Stanislas où sont scolarisés les enfants d'Amélie Oudéa-Castéra, vitupéra le militant David PerrotinHomophobie, sexisme, apologie du viol… Le rapport est accablant. »

Gabriel Attal, victime de l’homophobie de gauche

En réalité, le contentieux entre ces activistes et Gabriel Attal ne date pas d’hier. L’extrême gauche ne pardonne pas au jeune macroniste sa modération sur la question des fameux « droits LGBT ». Elle lui reproche son manque de militantisme. Ce faisant, elle l’assigne à résidence identitaire, le réduit à son orientation sexuelle et l’accuse, en quelque sorte, d’être un traître à la cause. « Le Premier ministre est gay, mais pas trop », juge ainsi Mediapart. En d’autres termes, il est certes gay, mais pas assez. 

Dans une vidéo TikTok vue plus de 160.000 fois, une jeune créatrice de contenus non binaire n’a pas hésité à reprocher à Gabriel Attal son homosexualité « non subversive »« C’est une homosexualité complètement cachée, avec aucune revendication. Il faut bien comprendre que les homophobes qui grouillent à la droite et l’extrême droite sont très très ok d’une homosexualité à la Gabriel Attal ! » Trop intégré, trop peu communautariste, le Premier ministre fait honte aux militants LGBT radicalisés. Il est en cela l’équivalent des Abdoulaye Kanté et Linda Kebbab, traités respectivement de « bounty » et d’« Arabe de service » par les mêmes mouvances woke. Une nouvelle preuve que, comme le racisme et le sexisme, l’homophobie se trouve aujourd’hui à gauche. 

    Boulevard Voltaire

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